Pour pouvoir découvrir
L’Auberge Frankenbourg, il faut savoir sortir des sentiers (re)battus ; chemin
faisant, on s’éloigne des axes empruntés et on serpente dans une forêt profonde
en laissant grandir notre appétit de découverte.
De ce calme, et de ce
contact direct avec une nature sans ostentation, émerge une table ‘’hors pistes’’
et une cuisine branchée des plus passionnantes, drivée par Sébastien Buecher, jeune Chef qui cultive le parallèle
entre l’éloignement relatif de son lieu de vie et la prise directe qu’il a sur
la gastronomie de son temps.
Si l’Auberge familiale et
l’accueil gardent la sagesse des montagneux, dès l’arrivée en salle, on sent monter
la vague de modernité et cette petite folie qui a de grande chance de nous
emporter. Ces assiettes et ces verres qui s’enchaînent sont là pour nous surprendre,
et pour certaines d’entre-elles, nous provoquer gentiment, mais le service,
tenu de main de maître par le frère, Guillaume, saura vous recommander (ou vous
changer le cas échéant) certaines de ces associations, qui, une fois goûtées,
perdent de leur impertinence et gagnent en plaisir pur.
On choisit alors, pour
découvrir l’esprit de la famille, la « Formule Jeunes ® », traitée
ici en un véritable petit menu-dégustation. On commence alors par nous servir
une classique coupe de Champagne Brut de Deutz, qui se révèle être très fin et
vineux, sur des notes de fruits et fleurs blanches ; il sera le compagnon
d’un premier service d’amuse-bouches qui a le don de nous mettre tout de suite
dans l’ambiance.
Un arbrisseau déstructuré nous est apporté, avec dessus trois amusettes étonnantes : une meringue à la betterave, une sucette mousseuse au foie gras et un cracker de choux-fleurs !
Un arbrisseau déstructuré nous est apporté, avec dessus trois amusettes étonnantes : une meringue à la betterave, une sucette mousseuse au foie gras et un cracker de choux-fleurs !
La meringue est
agréablement fondante et le goût de la betterave n’est pas trop extrait, la
sucette foie gras est d’une texture très étudiée, la Macadamia effilée et la
mousse pomme-coing qu’elle cache finit de nous la rendre sympathique ;
quant au cracker, il est vraiment superbe, croustillant et terrien, tout en
délicatesse.
Ce premier service, tout en créativité et évitant l’écueil de l’extravagance, a le grand mérite de nous exciter l’esprit et les papilles, et il vous fera patienter jusqu’à demain pour la découverte de ce menu à nul autre pareil, sur ce même Blog des Etoiles d’Alsace.
Ce premier service, tout en créativité et évitant l’écueil de l’extravagance, a le grand mérite de nous exciter l’esprit et les papilles, et il vous fera patienter jusqu’à demain pour la découverte de ce menu à nul autre pareil, sur ce même Blog des Etoiles d’Alsace.
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